Avis : Tu ne tueras point - Page 2

Dans la lignée du Invincible d’Angelina Jolie, Mel Gibson dresse dans Tu Ne Tueras Point un portrait très émouvant d’un autre héros méconnu de la Seconde Guerre Mondiale. Le réalisateur filme comme personne auparavant les scènes de combat. Sans avoir besoin de lunettes 3D, il arrive tout de même à nous plonger littéralement au cœur du champ de bataille et on ressent parfaitement la souffrance de ces soldats face à une menace qui surgit de tous les cotés. Les âmes sensibles sont prévenus, il faudra avoir le cœur bien accroché pour supporter des images très sanglantes et la tension de cette bataille. Avec des rôles de ce niveau, Andrew Garfield se débarrassera certainement très vite de son étiquette de super héros. Tu Ne Tueras Point pourrait très bien être la rédemption tant attendue de Mel Gibson et se hisse déjà clairement dans les favoris pour les Oscars 2017.[lire la critique complète sur le site]

L’histoire d’un médecin durant la seconde guerre mondiale prêt à tout pour défendre ses croyances et ses valeurs. Le film mérite d’être vu tant le rôle interprété par Andrew GARFIELD est joué avec justesse. Toutefois, la réalisation de Mel GIBSON manque de sobriété et bascule, au contraire, dans l’héroisme à outrance.

Fait avec les tripes. Quand on regarde un Mel Gibson, mieux vaut savoir dans quoi on se fourre : Tu ne tueras point ne fait jamais dans la demi-mesure ! Le film alterne entre rabâchage de morale catholique et soldats aux membres arrachés. Presque imbuvable quand il joue les missionnaires, le réalisateur parvient ensuite à faire passer le débarquement d’Il faut sauver le soldat Ryan pour un séjour à Disneyland. La guerre c’est sale, surtout quand c’est Mel aux manettes.

On connaît le goût de Mel Gibson réalisateur pour les valeurs viriles ("Braveheart"), et l'importance de sa foi chrétienne ("La Passion du Christ"). Ce "Tu ne tueras point" (pour une fois un titre opportun pour la sortie française, au lieu du bien neutre "Hacksaw Ridge" original) est le point de rencontre entre ces deux thèmes, qui est tiré d'une histoire vraie (celle de Desmond Doss), ô combien édifiante. La première partie renseigne sur le pourquoi de l'engagement de l'"objecteur de conscience", au service de son pays en guerre, pour illustration par la seconde partie, sur le champ de bataille (Okinawa - 1945) : de la comédie dramatique (le jeune homme s'est tourné vers Dieu, pour lutter contre la violence de son père alcoolique - et sans doute la sienne propre.... comme une des premières scènes, retraçant un épisode de son enfance, nous le donne à penser) à l'épopée héroïque (sans arme, l'infirmier sauve de nombreuses vies, au coeur d'une boucherie sans nom - spoiler: ce qui lui vaudra plusieurs distinctions à titre militaire, dont la plus haute aux E-U, la "Medal of Honor").
MG réussit dans les deux registres, sur le fond, et brillamment sur la forme, dans l'enfer de la "Crête de Hacksaw" (réalisme sans concession - la guerre, c'est laid et sale.... et lyrisme à la fois - très bonne musique à l'appui). Dans le rôle du "Redneck" de Virginie, citoyen ordinaire au destin extraordinaire, l'ancien "Boy A", l'Américano-britannique Andrew Garfield, est excellent. Et les seconds rôles seraient tous à citer... Citons seulement Hugo Weaving (Doss père) et la ravissante Teresa Palmer (Dorothy), parmi les "civils", et Luke Bracey ("Smitty"), ou Sam Worthington (le capitaine).... Une belle réussite que voilà pour MG - qui montre que "Make America Great Again" ne passe pas par seulement des airs martiaux, mais par un revigorant patriotisme XXL, contre vents et marées....

Un retour exceptionnel de Mel Gibson derrière la caméra. Sincèrement le scénario est parfait et en plus c'est une histoire vraie. Les batailles sont à coupé le souffle, elle se font attendre mais quand ça démarre on en prend plein la figure. Merci pour ce film.

Du grand cinéma !! Mel Gibson revient en force en nous gratifiant un film de guerre d'une rare intensité !! La première partie sert de base, nous expliquant la vie du héros , toute en sobriété et émotion !! La deuxième partie sur les champs de bataille est extraordinaire !! Quel intensité !! Mel Gibson filme les batailles de manière à nous mettre en totale immersion avec les soldats américains !! Des batailles d'une rare violence, un vrai carnage qui prend aux tripes avec une bande son extraordinaire qui accompagne magnifiquement l'horreur de la guerre !! Un film bourré d'émotions , de courage et de bravoure !! le casting est incroyable !! Andrew Gardfield qui campe un héros "sans violence" est exceptionnel, Sam Worthington est également très bon et Vince Vaught , dans un registre différent de ce qu'il fait habituellement s'en sort vachement bien !! Pour conclure, un film de guerre comme on a rarement eu , avec une belle histoire et des scènes de guerre incroyables !!

Les 30 premières minutes sont lourdingues au possible. On est dans du USA Disney complètement fantasmé et caricatural dans lequel notre héro tête à claque tombe amoureux d'une infirmière sans aspérité. spoiler: La cour qui s'ensuit à grand renfort de sourire ultra bright sur gros plans jaune filtre instagramm et de galipette dans les montagnes est grotesque. On n'y croît pas une seconde. Le couple dégageant en plus le charisme d'un couple de Ned Sanders homo, on se fout pas mal de savoir si l'un ou l'autre va mourir. Tout est trop propre, caricatural, simplet et disons le franchement, très con-trariant. Ouf j'ai échappé de justesse au modérateur tatillon. Je précise que j'aurai pu simplement écrire que
"l'introduction du récit est très académique", spoiler: sauf qu'imager mon propos permet au plus grand nombre de savoir précisément ce à quoi il expose son cerveau innocent. Enfin la guerre éclate et notre héro patriote ne peut résister aux doux yeux de l'oncle Sam qui le veut lui ! "I want you" (mais aussi toi à coté). La seconde partie, l'instruction militaire, lorgne allègrement sur ses prédécesseurs (on pense forcément à Full metal jacket) mais suscite davantage d'intérêt.
J'aime les ambiances de vestiaires spoiler: à base d'hommes à moitié nu aux muscles saillants et torses virils, de nettoyage de chiottes à la brosse à dent et de souffre douleur au maquillage exagéré. La troisième partie est la plus intense et même ponctuellement habitée par une certaine force. Voir ce zouave porter secours à tous ces mutilés au péril du bon sens et de sa vie a quelque chose d'assez exaltant. On peut tout de même s'interroger sur le paradoxe de réaliser l'hagiographie d'un objecteur de conscience en alignant un nombre incalculable de plans sur cette boucherie souvent esthétisée mais bon.
Un film spoiler: dont le succès ne surprend personne puisqu'il arrive à réconcilier dans une même oeuvre les deux boules sacrées de la verge Etats-Unienne : la religion et la guerre. Hacksaw Ridge est en cela un miracle. Vous en voulez un autre ? Que personne ne relève l'hypocrisie de ce héro christique (il rend la vue à un aveugle) qui fait la guerre sans tuer et se contente de sauver la vie de soldats... qui retourneront finir le boulot à sa place. Ben oui ça à rien à voir puisqu'il ne tire pas directement sur les jap' d'en face. Hacksaw Ridge est donc l'histoire d'un homme à la fois courageux et lâche, comme sa petite mèche le laissait deviner.
Hallelujah !

Le retour en grâce de l'Acteur/réalisateur Mel Gibson après une période de purgatoire suite à ses scandales médiatiques. Il revient avec son 5ème film en tant que réalisateur avec un film de guerre hyper réaliste et hyper violent qui est un biopic sur un des plus grands héros américain de 39-45. Le film dure 2h15 et se scinde en deux parties, la première se base sur sa jeunesse et se rencontre avec sa future épouse avant de plonger ensuite dans l'horreur de la guerre. Humainement déchirant, hymne au courage, témoignage guerrier redoutable et efficace.

ah s'il n'y avait pas ses mauvais esprits qui guettent dans l'ombre, ceux qui comme écrit Simenon, s'occupent de ce que vous avez dans la tête.....Passons ma bonne dame....
Pour en revenir au film, le film est un excellent film d'action et pour faire bref, est plus proche de Spielberg (le soldat Ryan) Que de Oliver stone (Platoon) ou Kubrick (Full métal Jacket)....
Mais l'esprit est là (proche de ces géants) plus que la mise en scène, et je dois dire que les balles sifflantes donnent avec un bon son dolby, l'impression de nous frôler.....
Le film est passionnant, il faut le dire, autant la partie camp d'entrainement que la guerre en elle même (la seconde moitié) et l'on retrouve dans la réalisation cette violence propre souvent aux films de Mel Gibson, qui s'affirme comme un grand réalisateur.....On est happé par le film de la première à la dernière minute, le personnage principal est un héros moderne, un héros non violent, mais dont le courage va changer le cours de la bataille.....C'est très efficace en terme de scénario et de peinture de guerre, et l'on est presque dérangé par l'engouement que les scènes de guerre provoquent chez le spectateur.....Un film passionnant mais qui pour les plus jeunes demande un certain recul, la guerre n'est pas un jeu vidéo.....Précipitez vous

Combattre sans armes, voilà un sujet inédit que traite Mel Gibson dans son dernier film à propos d'évènements survenus lors de la seconde guerre mondiale. On y retrouve Andrew Garfield, excellent dans le rôle de Desmond Doss, ce jeune soldat américain convaincu, envers et contre tout, qu'il pouvait servir son pays sans toucher à la moindre arme. Et pourtant, les combats auxquels il fait face sont ceux de la terrible bataille d'Okinawa, précédant le largage de la funeste bombe atomique. Dans la première moitié du film, qui se déroule sur le sol américain, Mel Gibson nous propose une jolie vision fantasmée du héros américain sous forme de biopic. Rien de neuf sous le soleil donc. Mais la deuxième partie du long-métrage est d’un tout autre acabit. En effet, on se retrouve plongé, de manière très brutale, dans une bataille d’une extrême violence. Et c'est d'ailleurs ce que le réalisateur réussit le mieux, à savoir ce réalisme, poussé à son paroxysme, des scènes de combat. On en est viscéralement cloué à notre siège. Mais le cinéaste nous présente une bande de soldats étonnants de courage, offrant une vision bien éloignée de celle de Spielberg dans Il Faut Sauver le Soldat Ryan, dans laquelle l’humanité, la peur et l’effroi étaient bien plus présentes. Et Mel Gibson, toujours aussi épris de religiosité, fait de la foi un symbole fort des convictions de Desmond Doss. Certains soldats sont interprétés par d’excellents seconds rôles tels que Vince Vaughn ou Sam Worthington. On retrouve également, avec plaisir, l’excellent Hugo Weaving, qui joue de manière passionnée le rôle du père du jeune soldat. Tu ne Tueras Point est donc un film de guerre qui nous raconte les choix héroïques d’un homme qui se retrouve confronté à la violence totale, qui elle, n’est pas à mettre devant tous les yeux.

Un Véritable Choc. Aprés les immenses Braveheart et Apocalypto,le réalisateur Mel Gibson fait un retour fracassant en nous livrant une Fresque Historique Viscérale et Impressionnante digne du légendaire Il Faut Sauver le Soldat Ryan. Pour Commencer la Réalisation est Monumentale en disposant de plans séquences hallucinants en passant par une reconstitution fidèle de l'époque et qui est servie par une BO de qualité de Rupert Gregson-Williams qui parvient renforce toute l'intensité du long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Captivant du début jusqu’à la fin en parvenant a exploiter dans les bas profonds des thèmes comme la Religion ou l'horreur de la Guerre sans jamais entrer dans le patriotisme ou le larmoyant dont le Rythme est trés maîtriser au cours des 2h10 sans laisser place a l'ennuie, ajouter a cela des Séquences de Batailles Fracassantes qui nous donne une véritable leçon de cinéma en passant par quelques Séquences particulièrement Violentes et généralement assez dur qui sont réserver a un public avertie mais qui n'oublie pas pour autant d'y apporter une note de Romance bien dissimuler a travers cette terrible guerre ainsi qu'une touche Emotionelle qui atteint des sommets pour nous faire arracher de nombreuses reprises plusieurs larmes qui nous touchent droit au coeur. Enfin le Casting est quand a lui tout simplement Incroyable avec en tete d'affiche le jeune Andrew Garfield qui est époustouflant dans la peau du soldat Desmond Doss dont on éprouve énormément d'attachement a ce jeune Soldat croyant qui refuse la violence, a ses cotés notre héros est entouré d'une galerie de Seconds Roles cinq étoiles qui est composer entre autres de Sam Worthington,Hugo Weaving,Vince Vaughn et Teresa Palmer qui s'averent comme des atouts précieux au long métrage. En Conclusion, Tu ne Tueras Point est une véritable baffe cinématographique qui rentre incontestablement au rang des plus grands Films de Guerre du Septième Art comme on n'en a encore jamais vu au cinéma et qui signe le retour triomphant de Mel Gibson qui montre qu'il est l'un des plus grands metteurs en scéne dans l'histoire du Cinéma dont l'acteur-réalisateur n'a rien perdu de son immense savoir faire et qui livre ici une oeuvre a la fois Puissant,Déroutant,Bouleversant et Saisissant qui s'avere désormais comme l'un des films Majeurs des Années 2010 et dont on peut espérer que le film recevra d'innombrables remises de prix dont notamment aux prochains Oscars et qui laisse espérer que Mel Gibson n'a pas finit de nous étonner en matière de réalisation dont ce nouveau Chef D'Oeuvre est a découvrir d'urgence dans vos salles.

Déception. Passionné par l'histoire de la seconde guerre mondial, ancien militaire moi-même, j'attendais énormément de ce "Tu ne tueras point". Et au final qu'en est-il ? Un film en dents de scie : des passages impeccables et d'autres où l'on se demande si l'on n'est pas dans un film d'action caricatural. Le début du film est lent, tellement lent que l'on a du mal à s'immerger dans l'histoire. Si on ne peut pas reprocher grand chose à Andrew Garfield qui fait de son mieux et demeure convaincant, le reste du casting (du moins en ce qui concerne les autres rôles importants) laisse clairement à désirer. Cela sur-joue ou cela ne joue pas assez, bref, on n'est pas convaincu. La mise en scène est elle aussi irrégulière mais le principal problème de Mel Gibson est qu'il en fait trop. Beaucoup trop. Pas besoin de scènes d'actions tirées en longueur (et parfois par les cheveux) avec des plans rallongés sur les détails d'intestins éparpillés ou de corps calcinés pour faire comprendre au spectateur toute la barbarie de la seconde guerre mondiale. Clint Eastwood et Spielberg l'avaient déjà bien compris,ce n'est de toute évidence pas le cas de Gibson. Aussi, et peut-être que le spectateur sans connaissances militaires ou de l'histoire militaire n'aura pas été frappé par ces détails, mais les erreurs en ce qui concerne la reconstitution des combats sont légions. Les acteurs tiennent mal leurs armes, bougent mal, se positionnent mal... Bref on a l'impression qu'ils n'ont pas reçu d'entrainement élémentaire afin de rendre leurs prestations un temps soit peu crédible. On est loin de Band of Brothers ou de Pacific en ce qui concerne ce registre C'est vraiment pénible pour un film qui traite pourtant d'un sujet qui méritait que l'on s'y attarde. Conclusion, loin d'être le film épique réaliste attendu, "Tu ne tueras point" s'avère finalement une oeuvre à la gloire de son héros mais aussi et surtout de ses convictions et de son amour pour Dieu. Un film dont le réalisateur a sacrifié le réalisme pour essayer d'en renforcer l'aspect "épique" mais cela est tellement gros que la sauce ne prend pas et au final, cela sonne faux. Dommage.

Après une absence de près de 10 ans derrière la caméra, Mel Gibson reprend sa casquette de réalisateur pour nous concocter une grande fresque historique dont il a le secret. Cette fois, c'est à la seconde guerre mondiale qu'il s'attaque et il le fait sous un angle pour le moins inattendu. En effet il s'attache à nous faire découvrir la vie de Desmond Doss, un objecteur de conscience qui rejoint les forces armées Américaines pour servir comme infirmier de guerre. Vous allez me dire que cette histoire est bien peu réaliste et vous avez sans doute raison, pourtant elle est radicalement vraie ! Même si la première partie du film peine un peu à se lancer, elle permet de découvrir et de s'attacher aux personnages ce qui est important pour la suite des événement. Bien vite, on se retrouve sur la petite île d'Okinawa, en plein cœur du Pacifique... Où l'enfer se déchaîne avec une fureur encore jamais vue au cinéma. Je pensais que tout avait été dit en matière de folie guerrière mais je me trompais lourdement. Mel Gibson met en scène cette terrible bataille avec un sens du rythme unique et un réalisme hors du commun. Les combats s’enchaînent sans le moindre temps mort et on en prend réellement plein la figure sans avoir la plus petite seconde pour souffler. De son côté, notre infirmier en profite pour faire preuve d'une rare bravoure en affrontant balles et obus pour ramener vers l'arrière les blessés qui jonchent le champ de bataille. « Tu ne tueras point » nous donne une leçon de courage et d'humilité fort bienvenue tout en rendant un vibrant hommage à ce héros méconnu qui a sauvé, à lui seul, des dizaines de personnes. Passionnant, mais âmes sensibles s'abstenir !

Expendables 3 et Blood Father étaient des avant-goûts. Tu ne tueras point marque le retour triomphal de Mel Gibson. Le retour tant attendu du réalisateur de Braveheart, le réalisateur tantôt aimé, tantôt haï. Le réalisateur qui se préparait à claquer le Cinéma. Pari tenu ! Car oui, Tu ne tueras point est une claque. Une claque qui rappelle celle du film de Steven Spielberg "Il faut sauver le soldat Ryan". Une claque collée sur la joue du spectateur qui découvre la vie d'un homme exceptionnel au cœur des champs de bataille du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci est chrétien et au nom du 6ème commandement, il refuse de prendre part aux boucheries, préférant la vie de brancardier qui sauve des vies à celle du soldat qui en enlève. Le récit s'articule ainsi entre la vie sentimentale de cette homme, son enrôlement dans l'armée qui réprime durement ses choix, et les scènes de bataille, saisissantes de réalisme. Mel Gibson a su trouver le bon ton car, même si les histoires d'amour pullulent dans le cinéma, même si Full Metal Jacket avait déjà décrit la dureté de l'armée, Tu ne tueras point utilise l'humour, la joie, la tristesse, la colère... des passions qui enrichissent le film et lui donnent une portée particulière. Bien sûr, Mel doit cette justesse à ses acteurs, à des dialogues et une mise en scène on ne peut plus efficace. Et sur le fond, le film est une formidable leçon de morale, une critique adressée à la guerre et aux bourreaux qui la mènent, un éloge à la Foi chrétienne qui a porté ce petit américain à sauver plus de 75 vies. Donc bon, Tu ne tueras point est un film qu'il ne faut surtout pas rater.

2016 est pour Mel Gibson l'année d'un double retour. Après un rôle de méchant secondaire dans "Expendables 3" en 2014, on le retrouvait cette année portant à bout de bras "Blood Father" et son scénario convenu. Le film servait finalement à constater que le charisme de l'acteur était toujours intact malgré des déboires médiatiques qui ont sacrément terni sa réputation à Hollywood. A cela, c'est le Mel Gibson cinéaste qui répond le mieux, prouvant que l'homme n'a rien perdu de son énergie malgré le temps qui passe.

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