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Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 11 mai 2024
Luca Guadagnino, le réalisateur de "Call Me By Your Name" érotise le tennis avec "Challengers", un triangle amoureux entre Zendaya, Josh O'Connor et Mike Faist. Le ménage à trois est dirigé par la jeune femme qui va les lancer au défi de la "gagner" sportivement sur le cour de tennis. Bien que le désir est pleinement mis en scène notamment par le charisme et la plastique des comédiens, la trame narrative souffre d'une certaine superficialité et s'étire quelque peu en longueur.
L'été 2023, Takehiko Inoue nous clouait à nos sièges le temps d'un match de basket anthologique où la résolution d'un trauma et le dépassement de soi donnaient envie d'applaudir son écran. Aujourd'hui, pour son retour après Bones and all, Luca Guadagnino choisit le court de tennis pour faire exploser un ménage à trois. Challengers se construit autour de ce dernier duel entre deux anciens amis qui se sont disputés le cœur de Tashi, que la narration densifie à coups de flashbacks. Guadagino joue de la métaphore voyant ces échanges comme la valse des points de vue et par extension le ou les perpétuels revirements de son spectateur...Mais aussi de l'acte sexuel. La mise en scène s'attarde beaucoup sur les corps autant pour leur érotisme que la manière dont le sport les affecte. On ne tapera pas dans la grande finesse, mais la distribution fait largement passer la pilule. Josh Connor à l'honneur, dont le charisme et la gouaille complètent parfaitement l'effacement de Mike Faist, très bon aussi. Zendaya est évidemment magnifique mais le script ne sait pas toujours quoi faire avec. L'idée de tordre l'image d'une briseuse d'amitié (et castratrice) est effleurée à plusieurs reprises, cependant ça ne suffit pas à lui donner beaucoup de relief. En dehors d'une scène largement utilisée en promotion (un plan à 3 ? Spoiler : Ne rêvez pas trop), il est clair que la tension est palpable surtout lors de séquences entre les deux copains énamourés. Des tendres retrouvailles avec des chichis au duel sur le court en passant par la pause sauna, Guadagino nous fait Top Gun un cran plus loin...mais hélas pas vraiment assumé non plus. Un peu dommage que le réalisateur lâche définitivement les chiens dans un final spectaculaire, à coups de caméras subjectives et ralentis extrêmes, pour accoucher d'une dernière note en forme d'évitement. Si résolution il y a, elle est tout de même trop bizarre pour qu'on en vienne à l'acclamer.
Histoire d’amitié , de rivalité sportive et amoureuse dans le milieu du tennis. C'est assez bien réalisé mais trop long et les deux acteurs masculin pas au top.
Long, interminable, mais ça reste dans l'ensemble captivant grâce au casting et à la mise en scène ultra efficace et à la BO bien sympa. Entre scènes de sexe et matchs de tennis, c'est là un triangle amoureux complexe.
Guadagnino sait indéniablement filmer le désir et ce triangle amical-amoureux révélant bien des tensions est la clé de ce drame psychologique. Il est évidement accentué par la rivalité, la recherche de performance dans le monde du tennis où le personnage de Zendaya tient les ficelles. La construction du récit déstructurée, des mouvements et plans caméras vraiment intéressants sont de vrais atouts du film. En revanche la musique électro sur certaines séquences est hors sujet, couvrant en plus les dialogues et l'intrigue s'étire sur la durée.
Un Drama moderne et sportif plutôt original, parfois legerement sulfureux, mais assez prenant dans l'ensemble. Avec un trio d'acteurs ( mention spéciale à Zendaya : Remarquable ) très bien interprétés dans leurs rôles !
Certains films souffrent d’une durée trop longue. Challengers est de ceux-là ! En effet, en regardant ce film, on se dit que Luca Guadagnino aurait dû retirer au moins 30 minutes à ce film de plus de 2 heures car le jeu sur les flashbacks (on navigue globalement entre 3 époques) fatigue à la longue et n'est pas aidé par une fin décevante et surtout par une musique lourde et épuisante de Trent Reznor et Atticus Ross. Cela est vraiment dommage car l’histoire était très prenante au début (notamment par sa description du milieu du tennis professionnel), aidée par une excellente et sublime Zendaya qui justifie beaucoup plus que dans Dune la notoriété dont elle bénéficie et car le cinéaste a cherché à filmer ce sport comme cela n’avait jamais été fait auparavant tout en faisant preuve d’idées de mise en scène très originalesspoiler: (Patrick montrant à Art qu’il a couché avec Tashi par sa manière de servir) . Challengers est donc un film qui, pour une fois, mériterait de ressortir en version courte pour pouvoir être vraiment passionnant.
« Challengers » est une réussite. Bien sûr, le film est imparfait, mais extrêmement généreux et électrique. Il faut d’abord saluer la mise en scène de GUADAGNINO. Le cinéaste italien s’amuse avec son trio, filmant le tennis comme un coït et les scènes érotiques comme des rapports de force. Tout se mélange et se confond dans un cocktail explosif avec des acteurs talentueux. Le spectateur est tenu en haleine devant cet opéra d’émotions qui se jouent avec de nombreux flashbacks qui viendront ponctuer la fameuse finale du tournoi du Challenger. Zendaya tient ici un de ses plus beaux rôles, absolument fascinant. Une performance toute en retenue, mais hautement charismatique.
Challengers est un film assez vulgaire, avec une esthétique clippesque parfois de mauvais goût et une métaphore du sport pour parler du sexe qui n'évite pas parfois le grotesque. C'est un film qui est est un peu long, les enjeux étant rapidement compris pourtant le film fonctionne plutôt bien. C'est sensuel, la sueur coule à flots et il y a quelque audaces de mises en scène notamment lors des scènes de tennis déstabilisantes mais intéressantes sur la question du point de vue. Les trois acteurs sont très bons mais à trop vouloir surenchérir dans le too much, le film tend à se perdre un peu. Il n'y a finalement assez peu d'émotion et cela reste trop sage, un peu comme un film pour ados des année 90. Il y a du génie dans ces excès mais c'est aussi la limite du film qui s'apparente autant à un exercice de style brillant qu'à une interminable publicité. Distrayant, pas inintéressant mais assez creux
Le tennis ne sert que de support à ce triangle amoureux ambigu, pervers, sexy. Réalisé avec habileté et avec des originalité plus ou moins réussies, il donne la banane malgré ses imperfections et ses jeunes interprètes remplissent parfaitement leurs rôles.
Un film que j'assimilerais à "Barbie" dans le sens où le film semble lisse et léger mais dans le fond dégage des idées fortes qu'il faut creuser. Point négatif: sa longueur et les scènes de tennis improbables (bravo les prouesses techniques de maintenant). Point positif: la musique de Trent Reznor. A méditer....
A force d'entendre un peu partout de très bons retours sur le film, j'ai fini malgré moi par avoir quelques attentes envers lui, notamment en terme de mise en scène. Et de ce côté il faut le reconnaître, on est plutôt servi. Les scènes de matchs de tennis sont souvent inventives, la tension entre les trois personnage est palpable, voir étouffante, la bande son est géniale... Le trio d'acteurs également est impeccable. J'ai bien aimé certains chemins explorés: la solitude des personnages, le besoin de s'accomplir à travers l'autre, l'alchimie qui s'opère entre deux adversaires dans une compétition sportive, entre autres. Pourtant, je suis passé à côté. Je n'ai pas passé un mauvais moment, loin de là, mais je suis simplement resté hermétique à ce que Challengers voulait me raconter, sans vraiment parvenir à mettre le doigt à l'endroit où il m'a perdu.
Un bijou de cinéma populaire non seulement le scénario est millimétré mais la mise en scène est également audacieuse. Tous les acteurs sont justes. Zendaya est puissante et sublime. Tout y est quasiment parfait. Pour moi, le film le plus agréable à voir, cette année. J'ai du mal à croire cette note, un non-sens !
Un triangle amoureux sous tension et manipulation. C'est percutant et rythmé. Le cast est très bon, en particulier Zendaya. Le film est aussi toujours dans la surenchère. On a parfois l'impression d'être dans la sexualisation et la publicité constante. Et les ralentis et gros plans sur le visage de Zendaya c'est bien trop.
Un film qui se veut vénéneux et sexy sur un triangle amoureux sur fond de compétition sportive, qui a de vrais éclairs de transcendance et beaucoup de défauts, à commencer par ses personnages qu'on adore détester.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/05/challengers-de-luca-guadagnino-en-demi.html