Comment vivre le temps qui reste ? Une fleur à la bouche est un long métrage hybride, diptyque mi-documentaire, tourné dans le plus grand marché aux fleurs du monde, mi-fiction, sur un homme atteint d’une maladie incurable, adapté d’une pièce de Luigi Pirandello.
Léon est un cinéaste procrastinateur qui se laisse happer par des histoires futiles le détournant de ses projets. Ce rêveur ne fait concrètement rien de sa vie et semble attendre que quelque chose se passe et donne un sens à son existence.
J’ai choisi "the core" (« le giron ») comme titre pour ce film parce qu’en montage il m’avait suggéré un voyage à travers l’intérieur du corps. Le giron peut être une preuve de la vie parce qu’elle en est le centre, lieu de protection où, en soi, rien n’est certain. Dans ce rapport j’aime lier cette idée aux cercles d’enfer ...
Le danger rôde. Jojo, 13 ans, s’apprête à abandonner un père neuro-syphilitique à la solitude de sa cécité. Ces deux-là, accompagnés par la présence fascinante et ambiguë d’une jeune garde malade, disposent de quelques jours pour se dire adieu.
1794. Les frères Bonaparte rencontrent une jeune demoiselle répondant au nom de Désirée Clary. Très vite, celle-ci se lie d'amour avec Napoléon. Leur relation va être mise à mal par l'arrestation de l'Empereur puis par son départ pour l'Italie.
Les joies, les peines, les envies, les rencontres, les vacances d'une famille bourgeoise (un père et une mère inquiets pour leurs enfants, un fils en pleine crise de foi et une fille en quête d'amour) partagée entre la réalité et le fantasme. Chez eux, le sentiment de normalité le dispute au surréalisme.